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A l'occasion des 20 ans de L'Air de rien, lisez cet écho de lecture des 180 premiers numéros réalisé par l'APA :

En novembre 2003 sortait le premier numéro de cette chronique. L'occasion, aujourd'hui, de tirer le portrait de ce gros bébé de vingt ans. Grâce à l'écho-graphie de l'APA (1), une association qui collecte des textes autobiographiques (récits, correspondances, journaux intimes) que tout un chacun lui confie. Un fonds de plus de 4000 documents accessible au public aux Archives municipales d'Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon. Les textes reçus sont d'abord lus en sympathie, selon un protocole précis, par un membre d'un groupe de lecture qui en établit un compte-rendu (un écho). Ayant déposé à l'APA l'intégralité de mes chroniques, Sylviane Pierrot, du groupe de lecture de Strasbourg, les a lues et en a rédigé l'écho dont L'air de rien de ce mois vous propose de longs extraits ICI ! 

 

 

Courrier des lecteurs

Le livre de Christian Lejosne, inspiré de l'ensemble de l’œuvre d'Alice Miller, montre de façon très claire, à partir d'un grand nombre d'exemples d'auteurs contemporains, comment les traumatismes qu'ils ont subis dans leur enfance laissent une empreinte dans les ouvrages qu'ils écrivent, même s'ils n'en sont pas conscients. Ce livre est à recommander à tous les enseignants et étudiants en lettres, à ceux qui s'intéressent à l’œuvre d'Alice Miller, mais aussi à tous les lecteurs qui s'intéressent au "fil rouge" qui, à travers toute notre vie, relie chacun de nous à son enfance.

 

 

Olivier Maurel/Amazon

 

Je ne lâche plus "Un fil rouge", le livre de Christian Lejosne. Pour moi qui ne suis pas un fan de la lecture, cela montre la qualité du livre.

 

 

Jean-Paul

 

Je viens de terminer ton livre qui m'a passionnée.

D'abord c'est bien écrit, facile à lire ; et puis j'ai été fort intéressée par 

ton analyse des liens entre blessures d'enfance et écriture à travers tous ces ouvrages que j'ai envie de lire ou de relire.C'est clair, c'est nourrissant.
ça m'éclaire sur moi-même ,sur mon histoire , sur celle de mes frères et sœur.

L'interview d'Alice Miller m'a beaucoup intéressée aussi .

J'ai très envie de lire:"Notre corps ne ment jamais."

Merci Christian pour ce beau cadeau ,pour ce fil de mots entre nous qui nourrit nos vies !

 

Nicole

 

Bonjour l’auteur,

Au doux et joyeux commerce des mots me voici revenue…après un silence inversement proportionnel au remplissage des journées !

Impossible, hélas, d’être à l’heure le 9 juin à Montpellier au Café des Lettres (n’est ce pas ennuyeux pour un café de se nommer ainsi quand on s’attend à une » bonne gorgée de bière » fraîche ou un sirop de menthe « glaçonnée » de verte espérance ??)

Merci pour le « Fil/fils rouge » que j’ai gobé en deux goulées.

Vertige –pour moi-  de l’art de la synthèse( spécificité du  masculin ??)  canalisant des vies en  1 ou 2 pages donnant  une forte envie de découverte..de «  plus ».  Bien joué…donc bien écrit (mais, attention,  je ne suis pas critique littéraire).

J’ai tenté de trouver Lejosne  à la lettre L – mais .. - art subtil  de la substitution ??- … c’était Lê, Linda en ses interminables lettres/larmes….et la MERE….sempiternelle… reproduite de toute façon à l’envers ou à l’endroit  selon que l’on soit «  contre » ou «  tout contre » ! Fichtre….serait-ce sans issue ? Je me sens cernée..

et , en filigrane, le fils  de sa maman Alice  cette «  froide et impassible » qui va mettre à distance son petit garçon Martin ? Comment  être avant d’avoir été…. Trop tard …et on recommence !

En tout cas MERCI à toi…et à Fabienne pour son « indéfectible  patience » :  celle qui  sait qu’elle ne pourra  atteindre - jamais- les pensées du Maître !

Je vous embrasse.

 

Geneviève

 

 

Merci encore pour cette présentation très conviviale....et convaincante. J'ai terminé la lecture de ton livre et j'ai découvert avec plaisir des auteurs que je ne connaissais pas et dont je n'avais même jamais entendu parler ! D'autres me sont plus familiers, dont X (!), qui me bouleverse dès que je l'entends (peiner pour) parler dans les émissions littéraires. J'ai acheté son discours à l'Académie Suédoise, tout aussi bouleversant.

 

En ce qui concerne A.Miller, je ne suis pas tout à fait d'accord avec elle pour ce qui concerne l'origine du "Mal": il me semble qu'elle occulte la notion de désir (moteur du meilleur comme du pire)et de ce point de vue là, il me semble que Freud touche plus juste....On aura sûrement l'occasion d'en échanger plus longuement !

 

Marie-Claude

 

Je viens de terminer la lecture d'Un fil rouge. J'ai beaucoup aimé. D'abord, j'adhère pleinement à l'idée directrice de la pensée d'Alice Miller, et je trouve que tu la défends avec beaucoup de pertinence à travers l'abécédaire des vingt-six écrivains que tu as choisis. Je connaissais bien sûr assez bien certains d'entre eux, mais, même à leur sujet, ta présentation claire et rigoureuse m'a paru intéressante. A propos de Kafka, notamment, j'ai beaucoup lu, j'ai toujours été étonné que la "Lettre au père", quand j'en ai fait la découverte, ne soit pas davantage mise à la source de l'oeuvre du romancier qu'elle ne l'était chez les commentateurs, qui se tournaient souvent du côté de l'histoire ou de la sociologie.

D'autre part, je trouve ton style très convaincant, tu sais écrire avec une sobriété, une clarté, une concision qui forcent l'attention et donnent un réel plaisir de lecture.

 

Jean-Luc

 

Ton livre, c'est un peu comme la madeleine de Proust. Tirer un fil ténu qui nous donne envie de nous replonger dans des livres, et avec des enfances parfois oubliées, le plus souvent ignorées. Plus qu'un fil rouge, c'est un prisme/miroir qui éveille notre mémoire - si (im)parfaite soit-elle - et laisse entrevoir des bribes de notre propre enfance.

Ces auteurs que tu racontes t'ont choisi parce qu'ils ont rencontré ta sensibilité et ton tact. Ils se sont confiés à toi, convaincus que tu ne les trahirais pas.

 

Francis