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A l'occasion des 20 ans de L'Air de rien, lisez cet écho de lecture des 180 premiers numéros réalisé par l'APA :

En novembre 2003 sortait le premier numéro de cette chronique. L'occasion, aujourd'hui, de tirer le portrait de ce gros bébé de vingt ans. Grâce à l'écho-graphie de l'APA (1), une association qui collecte des textes autobiographiques (récits, correspondances, journaux intimes) que tout un chacun lui confie. Un fonds de plus de 4000 documents accessible au public aux Archives municipales d'Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon. Les textes reçus sont d'abord lus en sympathie, selon un protocole précis, par un membre d'un groupe de lecture qui en établit un compte-rendu (un écho). Ayant déposé à l'APA l'intégralité de mes chroniques, Sylviane Pierrot, du groupe de lecture de Strasbourg, les a lues et en a rédigé l'écho dont L'air de rien de ce mois vous propose de longs extraits ICI ! 

 

 

Bonjour et bienvenue,

Je vous invite à vous promener dans les pages de ce site à la découverte de mes livres et de mes chroniques.

 

Celui qu'on prend pour moi

L'Harmattan, collection Graveurs de mémoire, avril 2023

 

« Tout a commencé lorsque, fébrilement, j'ai appuyé sur la touche Entrée du clavier de mon ordinateur et que s'est diffusée dans les mystérieux tuyaux de l'Internet une première chronique commençant par ces mots : ''Ça m'est venu un dimanche''. »

 

Vingt ans ont passé. Le tiers des chroniques de L'Air de rien, ici rassemblées, dessine un auto-portrait en pointillés : récit mosaïque écrit à la première personne du singulier quand il n'est pas histoire collective en Nous majuscule, légende familiale, fragments de souvenirs...

 

Le lecteur percevra peut-être, au fil du temps, le délitement progressif de la forme autobiographique par l'utilisation de techniques s'apparentant davantage à la fiction : déconstruction du moi, récit trans-personnel ou histoire écrite à la troisième personne. Car, à force de se raconter, ne finit-on pas par s'inventer un passé et un futur, à travers des doubles de papier qui élargissent notre moi, le démultiplient et lui ouvrent de nouveaux horizons ?

 

Commande possible chez votre libraire et sur le site de L'Harmattan

 

Tableau de couverture : Pierre Willi "Danse avec les fous (6) : voir site de l'artiste

Les Disparus du marché de Noël d'Arras

 

L'Harmattan, collection NOIR, novembre 2019

 

Lors de sa traditionnelle descente du beffroi, le 6 décembre 2017, Saint-Nicolas disparaît. C'est ensuite le père Noël distribuant des friandises sur le marché de Noël qui se fait la malle. Avant que d'autres personnages ne disparaissent à leur tour. Une menée par Nicolas, un enfant sourd et son ami Coussaï, réfugié Syrien dans les lieux exceptionnels du centre d'Arras.

 

 

 

Un fil rouge

Un fil rouge

 

L'Harmattan, mai 2017

 

 

Ce qui relie l'oeuvre d'un auteur à son enfance, selon la théorie d'Alice Miller.

Abécédaire de 26 auteurs et retour sur la vie et l'oeuvre d'Alice Miller.

En postface, interview d'Alice Miller par Olivier Maurel.

Le silence a le poids des larmes

Le silence a le poids des larmes

 

L'Harmattan, novembre 2012

 

 

Mémoire familiale et réalités d'archives.

Récit d'un (en)quête réalisée par l'auteur sur son grand-père maternel. Entre passé et présent, fausses pistes et vraies découvertes, histoire singulière et Histoire collective.

Préface de Marie-Odile Mergnac, directrice éditoriale des éditions Archives & Cultures.

Etonnant trilobite

Étonnant trilobite

 

TheBookEdition, décembre 2007

 

Compilation de 48 textes extraits des chroniques de L'air du temps, écrites entre novembre 2002 et novembre 2007, résultat d'une relecture en oblique. Ces textes tracent un chemin de vie identifiant des lignes de force ayant échappé tant à ma vie qu'à l'écriture même de ces chroniques.

Chroniques de l'air de rien

Le 3 décembre 2003, j’envoyais une première chronique – sur laquelle j’avais sué sang et eau pour exprimer deux idées bancales – à l’ensemble de mon fichier d’adresses électroniques. Le message qui accompagnait cet envoi précisait : « Cela fait un moment que ça me démangeait et j’ai décidé de passer à l’acte. J’ai pris la plume, comme d’autres prennent les armes, le maquis, la tangente. D’où cette Chronique de l’Air du temps, devenue Chronique de l'Air de rien, qui s’écrit au gré de mes envies, de mes humeurs, des coups de gueule et des coups de blues qui parsèment mon existence. Une chronique aléatoire à publication aléatoire, qui parle de rien, de tout, de moi et du monde, de ce grand vide sidéral où nous mène ce troisième millénaire naissant avec tous ses excès : le toujours plus, toujours plus vite, toujours plus kitsch, toujours plus faux. »