Nouveau sur ce site

A l'occasion des 20 ans de L'Air de rien, lisez cet écho de lecture des 180 premiers numéros réalisé par l'APA :

En novembre 2003 sortait le premier numéro de cette chronique. L'occasion, aujourd'hui, de tirer le portrait de ce gros bébé de vingt ans. Grâce à l'écho-graphie de l'APA (1), une association qui collecte des textes autobiographiques (récits, correspondances, journaux intimes) que tout un chacun lui confie. Un fonds de plus de 4000 documents accessible au public aux Archives municipales d'Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon. Les textes reçus sont d'abord lus en sympathie, selon un protocole précis, par un membre d'un groupe de lecture qui en établit un compte-rendu (un écho). Ayant déposé à l'APA l'intégralité de mes chroniques, Sylviane Pierrot, du groupe de lecture de Strasbourg, les a lues et en a rédigé l'écho dont L'air de rien de ce mois vous propose de longs extraits ICI ! 

 

 

Evénements

 

Lundi 24 février 2020 à 20h30

Salle des associations

1er étage de la Bibliothèque Au gré des mots de Saint Bauzille de Putois

 

A l'invitation du Club de lecture de l'association La Pensée vagabonde 

pour échanger à partir du livre Les Disparus du marché de Noël d'Arras

 

Samedi 18 janvier 2020 - Bibliothèque Au Gré des Mots

Saint Bauzille de Putois

Dans le cadre de la Nuit de la lecture, organisé par l'association La Pensée vagabonde :

 

Lectures d'extraits de textes autour du thème "Transmettre le goût de lire"

Extrait d’Étonnant trilobiteL’autre nuit, j’ai fait un rêve. J’habitais dans la maison où je vivais lorsque j’étais petit. C’était le matin. Je devais me lever pour aller à l’école. Malheureusement, mon réveil n’avait pas sonné. Mon père l’avait pourtant réglé la veille au soir. C’était un réveil compliqué : il était aussi grand qu’une armoire et possédait des sortes de casiers sur chacun desquels était inscrite une proposition de situation. A chaque situation possible de réveil, correspondait un bouton de réglage sur lequel appuyer. Mon père s’était trompé d’affirmation lors du réglage, en conséquence de quoi, le réveil n’avait pas sonné. (En y repensant maintenant que je suis bien réveillé, ce réveil ressemblait à un meuble de rangement à casiers, dans lequel mon père rangeait à l’époque ses outils d’horloger). J’étais donc en retard. Je descendais l’escalier qui menait de ma chambre au rez-de-chaussée. Au bas de l’escalier, là où nous laissions habituellement nos pantoufles, se trouvait une boîte à archives en carton, couchée sur le côté et ouverte. Des papiers traînaient tout autour. Sans que ça ne soit explicitement écrit sur la boîte, je savais qu’il s’agissait d’un dossier qui m’appartenait et qui avait pour thème « éducation et culture ». Je me baissais et ramassais les papiers éparpillés, faisant rapidement le tri entre ce qui m’appartenait – que je rangeais soigneusement dans la boîte – et ce qui n’était pas à moi.

Je me souviens parfaitement ce qui a déclenché mon goût pour la lecture. J’avais une douzaine d’années, quand mon frère m’emmena à un spectacle où Gérard Guillomat mettait en scène des contes de Maupassant. Pendant une heure et demi, je fus littéralement transporté dans une autre époque, un autre environnement. J’avais partagé le monde fabuleux de l’imaginaire d’un auteur, à travers une lecture admirablement bien restituée par la voix d’un conteur d’exception. Je n’avais, à l’époque, jamais lu un seul roman et été peu captivé par mes cours de français. Néanmoins, le lendemain du spectacle, sans doute encore sous le coup de l’émotion, je racontais ma découverte à Monsieur Gossart, mon professeur de français, qui m’invita à retrouver le plaisir ressenti lors du spectacle par la lecture des Contes de la Bécasse  et autres nouvelles de Guy de Maupassant, ce que je fis peu de temps plus tard.

Je me souviens encore qu’à la fin de cette même année scolaire, ce même professeur nous fit laborieusement copier pendant deux heures une liste de livres à lire pendant les vacances d’été. Cette liste, je l’ai conservée longtemps, bien au delà du mois de septembre, en cochant chacun des livres que j’avais progressivement lu. Merci Monsieur Gossart ! La passion de la lecture que vous m’avez communiquée ne m’a plus jamais quitté. Dans un prochain rêve, si je croise à nouveau ma boîte à archives, j’irai y rechercher votre liste de livres.

Vendredi 17 janvier 2020

BOUTIQUE D’ÉCRITURE de Montpellier

Dans le cadre de la Nuit de la Lecture

76 Bd de Figuerolles

 

Ouverture d'un cycle de présentation d'auteurs-compagnons de route de la Boutique d'écriture.

Lecture - Rencontre avec Christian Lejosne autour de son travail d’écriture et, notamment, de son dernier livre Les disparus du Marché de Noël d’Arras.

 

Patrick et Perrine (photos 1, 4 et 6) lisent quelques-uns de mes textes, tandis que je réponds aux questions de Norberte (photo 2).

 

Voir programme complet de la manifestation organisée par La Boutique d'écriture de Montpellier

 

Voici la chronique de l'Air de rien écrite à la suite de cette séance à la Boutique d'écriture de Montpellier :

Les coulisses de l'écriture

C'est toujours pour moi un plaisir, après avoir diffusé ma chronique, de recevoir le commentaire de lecteurs à qui le texte a « parlé ». Vous êtes à chaque fois de dix à vingt à réagir et j'attends ces retours avec un mélange de plaisir et de crainte. Sans doute cet aspect narcissique est-il assez proche des like qui inondent les réseaux sociaux... A l'occasion de la Nuit de la lecture (1), j'ai, pour la première fois, eu la chance de vivre une situation où il m'a été donné à voir l'ensemble de mes écrits. Je fus sans doute le premier surpris de ce que je découvrais.

 

L'enquête comme source d'écriture

Le silence a le poids des larmes est une recherche de ce que fut la vie de mon grand-père maternel, un taiseux placé à l'Assistance publique à l'âge de dix ans. Un fil rouge tente de repérer la clé qui fut le déclencheur de l'écriture chez vingt-six auteurs contemporains. Les disparus du marché de Noël d'Arras est un roman où un commissaire de police mène l'enquête suite à la disparition de plusieurs personnes. Un flic se cache-t-il derrière celui qui écrit ? L'enquête, en soi, n'est pas le propre du flic...

 

L'enfance au cœur de mes écrits

Dans nombre de mes chroniques, il est question de l'enfance, la mienne ou celle d'autres personnes. Dès mon premier livre, intitulé Le fil – tiré à trente exemplaires – j'avais croisé des souvenirs d'enfance de mon père avec les miens, tentant de mettre en évidence des constantes entre nos vies, malgré les différences sociologiques liées aux époques dans lesquelles celles-ci s'étaient déroulées : les années 1930-40 pour mon père, les années 1960-70 en ce qui me concerne. En balayant Étonnant trilobite, recueil d'extraits de mes cinquante premières chroniques, je compte vingt textes se rapportant à l'enfance. Le silence reconstruit l'enfance de mon grand-père. Un fil rouge parle de celle de plusieurs écrivains. Deux des principaux personnages de Les disparus sont des enfants : Nicolas, onze ans, sourd appareillé et son ami Coussaï, réfugié Syrien du même âge. Pourquoi l'enfance est-elle au cœur de la plupart de mes écrits ? Je n'en sais absolument rien.

 

L'écriture de l'exil

J'ai commencé à écrire fin 2003, après être arrivé à Montpellier. D'abord des chroniques. C'était la façon que j'avais trouvée de donner de mes nouvelles aux ami(e)s et connaissances que j'avais quittés. Il y a quelque temps, un souvenir est remonté à ma conscience : je suis adolescent et j'écris à mon frère, parti vivre en Écosse. Ce frère, qui me servait de repère pour grandir et m'affranchir de la culture familiale, je ne peux plus lui parler, l'interroger pour tenter de comprendre le monde que je découvre. Alors, laborieusement, pour lui rendre compte de ce que je vis et ressens, je lui envoie des lettres dans lesquelles j'essaie de trouver le mot juste... Je me reconnais dans l'écriture de Linda Lê, écrivaine née au Vietnam en 1963, pays qu'elle dut quitter à l'adolescence avec sa mère et ses sœurs. Du foyer où elle résidait en France, elle recevait des lettres de son père, resté au pays, auxquelles elle s'empressait de répondre. « Je me souviens que mes premières lettres étaient baignées de larmes », écrit-elle dans Lettre morte (2). Comme Linda Lê, mon écriture trouve son origine dans l'exil. Trente ans après les lettres envoyées à mon frère expatrié, les chroniques écrites de Montpellier exigent la même attention pour les mots et remplissent la même fonction. J'écris pour anéantir la distance qui me sépare de ceux que j'aime. J'écris pour rendre ma vie habitable. Si, pour Alain Souchon, « Chanter c'est lancer des balles », écrire, pour moi, c'est envoyer des lettres. Pas étonnant alors que, pour terminer la soirée à la Boutique d'écriture, Norberte ait choisi de faire lire un texte où il est question de la verte campagne du Nord : « On n'est pas préparé à de telles rencontres ». Hasard de pagination, ce texte se trouve à la page 62 d’Étonnant trilobite. 62 est le numéro du département du Pas-de-Calais où j'ai vécu durant quarante-cinq ans.

 

(1) Un grand merci à Norberte Sanroman, animatrice de la Nuit de la lecture du 17 janvier 2020 à la Boutique d'écriture de Montpellier pour la pertinence de ses analyses et la bienveillance de ses propos.

(2) Éditions Nil, 2011

 

 

Les Disparus du marché de Noël d'Arras ... était sur le marché de Noël d'Arras du 29 novembre au 30 décembre 2019

  

Vendredi 29 novembre 2019 - Inauguration du Marché de Noël d'Arras

Christian Lejosne a dédicacé son dernier roman Les disparus du marché de Noël d'Arras sur le stand de l'Office du tourisme.

L'auteur dédicaçant une exemplaire des Disparus du marché de Noël d'Arras à Frédéric Leturque, Maire d'Arras.

Samedi 30 novembre à 14 heures 30 à la Médiathèque Saint Vaast d'Arras

Rencontre-dédicace de l'auteur des Disparus du marché de Noël d'Arras

 

Mardi 3 décembre sur Radio Scarpe Sensée

Dans l'émission La puce à l'oreille, interviewé par Hervé Dujardin

L'émission peut être réécoutée en cliquant  ICI

Mardi 3 décembre à 20 heures

L'auteur des Disparus du marché de Noël d'Arras dans le magazine Tumultes sur radio P.fm, interviewé par Jean Pasqualini, Laurent Cordonnier et Jean-Jacques d'Amore.

L'émission peut être réécoutée en cliquant ICI

 

Jeudi 5 décembre à 10h45 sur France Bleu Nord dans la rubrique "On s'appelle, on se dit quoi !", l'auteur interviewé par Emmanuel Dubois.

Vendredi 6 décembre de 17 à 22 heures

Après la descente du beffroi par Saint-Nicolas, a dédicacé son livre Les disparus du marché de Noël d'Arras sur le stand de l'office du tourisme

 

Samedi 7 décembre 2019 à la Grand' Librairie d'Arras

 

Forte affluence pour la dédicace du livre "Les disparus du marché de Noël d'Arras" de 15 à 18 heures

à la Grand'Librairie, 21 rue Gambetta, Arras.

Vendredi 25 octobre 2019 au Théâtre Gérard Philipe de Montpellier

 

Au cœur du spectacle "Quelle histoire ? Lorsque le clown se frotte le nez à la grande Histoire", parmi les séquences clownesques présentant l'Histoire, une lettre de Marcel, écrite du front pendant la guerre 14-18, extraite du livre "Le Silence a le poids des larmes".

 

Merci aux clowns pour ce clin d’œil malicieux ! Merci à Françoise et Sabine pour leur bienveillante humanité ! 

 

Dimanche 17 septembre 2017 au Salon des Livres et des Arts de Figuerolles

 

Stand et dédicaces toute la journée parmi 65 auteurs, éditeurs et libraires au Salon des Livres et des Arts de Figuerolles à Montpellier. 

Des animations sous les platanes ont eu lieu tout au long de la journée : lectures, contes, tango, performances. Les présences de Joël Bast ont accompagné les visiteurs.

Ce salon s'inscrivait dans le cadre des "journées européennes du patrimoine".

 

 

Sur le stand, en présence de l'auteur montpelliérain Vincent Blénet. En arrière plan une des sculptures de Joël Blast qui agrémentaient ce Salon des Livres et des Arts.

Photo X. Leda - Remerciements à Thierry Arcaix, sociologue et historien, organisateur de cette manifestation.

Jeudi 29 juin 2017 au théâtre La Vista de Montpellier

Présentation du livre "Un fil rouge" par l'auteur et lectures d'extraits par Isabelle DAVID-IGEL au Théâtre La Vista de Montpellier.

 

Mardi 14 mai 2013 "Passé recomposé" sur RADIO P.FM (Arras)

*"Passé recomposé", une performance radiophonique réalisée par les écrivains Christian Lejosne et Pierre Willi à l’occasion de leurs "retrouvailles" lors du Salon du livre du 1er mai à Arras, enregistrée dans l'émission Tumultes animée par Jean PASQUALINI.

 

Cliquez pour écouter l’émission !

 

Jeudi 2 mai 2013 à 21 h à l'Equinoxe à Arras

" RETROUVAILLE- QUE- VAILLE "

par Pierre Willi et Christian Lejosne, à la crêperie l'équinoxe, 11 rue des Augustines à Arras.

Lecture de textes, en particulier "Passé recomposé" duo de monologues autobiographiques écrits par Pierre Willi et Christian Lejosne, deux amis d'enfance qui rêvaient d'écrire des livres et qui ont réalisé leurs rêves... 

 

 

Mercredi 1er mai 2013 - Salon du livre d'expression populaire d'Arras

Vente-dédicace du livre "Le silence a le poids des larmes" par l'auteur au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale du 1er mai à Arras, organisé par "Colères du présent".

Téléchargez le programme.

Christian Lejosne et Pierre Willi au Salon du livre d'Arras
Christian Lejosne et Pierre Willi au Salon du livre d'Arras

Lundi 25 février 2013 sur Radio Clapas (Montpellier)

Interview de l'auteur par Laure MIRAVILLES lundi 25 février 2013 à 12 H sur Radio Clapas (93,5 Mhz - Montpellier) dans l'émission "Livres à vous".

Rediffusion le mardi 26 février à 16 H 30

 

Samedi 22 décembre 2012 à Arras

à l'Office Culturel, 61 Grand Place à Arras

Lecture d'extraits du livre "Le silence a le poids des larmes" pendant l'Auberge espagnole de Di Dou Da par Paul Masson, Dicole Dupuis et Christian Lejosne.

 

 

Mardi 18 décembre 2012 - Arras

sur les ondes de radio P. fm à Arras, dans l'émission Tumultes animée par Jean Pasqualini, écoutez Christian LEJOSNE parlant de son dernier livre.

P.fm : 99,9 Mhz. Durée 75 minutes.

http://www.radiopfm.com/ecoute-des-emissions/tumultes/article/tumultes-18-12-2012-entretien-avec <http://www.radiopfm.com/ecoute-des-emissions/tumultes/article/tumultes-18-12-2012-entretien-avec>

Samedi 15 décembre 2012 à Arras

à la librairie Chapitre - Brunet, 21 rue Gambetta à Arras

Présentation-dédicace du livre "Le silence a le poids des larmes" en présence de l'auteur.

50 passages, 25 ventes.

Beaucoup d'émotion lors de la visite d'Yvette (première photo), arrière petite fille de Madame Graire, l'institutrice de Marcel dont il est question dans le livre. 

 

Mercredi 5 décembre 2012 à Montpellier

au Théâtre La Vista, 42 rue Adam de Craponne à Montpellier

Lancement du livre "Le silence a le poids des larmes" en présence de l'auteur.

50 personnes présentes dans une ambiance particulièrement chaleureuse. Une lecture percutante d'extraits du livre par Isabelle DAVID-IGEL qui créa beaucoup d'émotions dans le public.

 

 

Photos Dominique MIGLIANI - Montpellier : voir son site